Ecrire un roman est une affaire, sérieuse, coriace, épuisante. Il faut avoir de bonnes raisons a puiser dans ses tripes et les exprimer de telle façon que les lecteurs s’identifient aux personnages, à l’intrigue, et vivent les images qu’il en conçoit lui même. Ce n’est pas une mince affaire, comme on dit. La persuasion par les mots doit être magique.
Bref : le Fanfaron est un fier- a- bras et le meilleur moyen de le décrire est de commencer par s’y identifier. C’est ce que je fais.
Je commence à préciser que je suis un auteur de romans a succès. C’est faux, je ne suis qu’un écrivaillon. Puis, j’ai la passion du bridge et enfin j’apprécie la présences des femmes. Elles sont un autre monde pour moi et c’est fascinant. Je les aime et les redoute.
Pour un auteur, je suis donc tout près d’une épopée douloureusement passionnante. Il me suffit d’un délire passionnel pour embrancher une aventure et y associer mes lecteurs, qui restent pour moi mes seuls soutiens, mes copains, mes potes qui m’aident à survivre.
Et bien entendu le départ de l’aventure doit capter et la fin ébahir, stupéfier ou sidérer.